Le cippe, dit Gallo-Romain, témoin de l’existence d’un ancien site Gallo-Romain puisqu’il est resté à sa place d’origine adossé à un tilleul remarquable (hauteur : 32m ; circonférence : 4m20). Ils sont situés sur un lieu public, visible facilement.
C’est un endroit pittoresque, lieu de pèlerinage avec sa chapelle de Notre-Dame de l’Espérance.Dans les années 1870, l’Abbé Jamot, curé de Roches, craignant l’arrivée du protestantisme dans sa paroisse, décide de chercher la protection divine par l’entremise de la Sainte-Vierge. Il fit donc l’acquisition d’une statue en fonte de Marie Immaculée, de 4 m de haut. Elle fut scellée sur un socle de pierres, au sommet d’un chaos rocheux, face au terre-plein, en position d’offrande ou d’invitation. La statue a été amenée en train de Toulouse à Ajain et acheminée par des bœufs jusqu’au pied du ro-cher. Une chapelle de style roman du XIXe siècle se dresse au pied du chaos.Une croix en granit, récemment restaurée, accueille les pèlerins sur ce site remarquable.Ce lieu agréable, riche de légende, offre également aux visiteurs un point de vue remarquable sur le bassin de La Petite Creuse et sur le Berry.
Ce cippe gallo-romain est situé sous un énorme tilleul de Sully dans le hameau des Razets. Ces petits monuments servaient à l’origine de borne indicatrice du tracé, par exemple d’un aqueduc romain, portant le nom de l’auteur de l’ouvrage, ainsi que d’autres indications ou de borne-frontière délimitant une propriété. Par la suite, le terme désigna un petit monument sous la forme d’un pilier bas qui signalait l’emplacement d’une tombe et portait une inscription funéraire : les Étrusques marquaient le genre du défunt par une forme particulière, en forme de bouchon ou d’oignon pour les hommes, en forme de cylindre pour les femmes dans la nécropole du Crucifix du Tuf d’Orvieto. Ce petit édicule, à peine élevé du sol, renfermait une excavation destinée à recevoir une urne funéraire. Ce cippe a été classé par arrêté du 12 juillet 1979.
Source : Jean Paul Razet, Claude Royère
